Pourquoi la marche ?
Je marche pour que la section “droit à la vie” – rubrique “fin du génocide animal” de Wikipédia ne soit plus vide. Mais aussi,…
Parce que le voyage est aussi important que la destination.
Pour aller à la rencontre de moi même et des autres.
Pour «fouler la terre avec légèreté» (Arne Naess).
Pour une action inclusive et accessible à tous.
Pour la connexion au vivant, à la terre.
Pour la reconnection au temps long.
Pour sa dimension 100% écologique.
Pour me mettre en mouvement.
Pour marcher mes questions.
Parce qu’elle est initiatique.
Et puis parce que ça fait de jolies gambettes.
« Les Hommes, au fond, ça n’a pas été fait pour s’engraisser à l’auge, mais ça a été fait pour maigrir dans les chemins, traverser des arbres et des arbres, sans jamais revoir les mêmes, s’en aller à sa curiosité ; connaître, c’est ça connaître. » Jean Giono
Pourquoi la Constitution comme cheval de bataille ?
Parce que la Constitution est le texte fondateur de notre système juridique. Elle a une valeur supérieure aux autres textes et s’impose à toutes les autorités. Elle a aussi une portée symbolique très forte.
Je ne me souviens pas comment m’est venue cette idée. Je crois l’avoir entendue dans la bouche d’autres fous, aussi décidés que moi à faire changer les choses. La première fois qu’on m’a demandé « Mais alors, que veux-tu changer dans la Constitution ? Je me suis trouvée bien bête (non). Embêtée (argh, non plus). Désarmée. Je n’y avais jamais vraiment réfléchi, encore moins élaboré une formulation.
Je ne suis ni juriste, ni activiste, ni politique. J’agis en tant que journaliste-citoyenne dont le rôle est de porter la question du droit animal le plus loin possible. Du comptoir du café aux couloirs de l’Assemblée, la modification de la Constitution m’a semblé être un bon point de départ pour le faire.
Pourquoi le nom "humanisma" ?
L’humanisme se définit ainsi : « doctrine, attitude philosophique, mouvement de pensée qui prend l’Homme pour fin et valeur suprême, qui vise à l’épanouissement de la personne humaine et au respect de sa dignité ».
S’il est porteur de valeurs nobles pour l’espèce humaine, il propose une vision anthropocentrée du vivant et doit se réinventer pour élargir sa définition aux autres êtres vivants non-humains.
Rajouter un A à la fin du mot me permet de désigner un humanisme réinventé, inclusif. J’aime la sonorité Anima, du latin « souffle, âme ».
Humanisma, avant d’être une marche, propose un chemin d’humanité qui prend en compte les droits du vivant et qui protège les êtres plus vulnérables dont les animaux font partie. Humanisma nous invite à inclure l’animal dans notre humanisme, accepter notre part d’animalité, et reconnaître notre propre altérité.
“Le véritable test de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux.” Milan Kundera.
Pourquoi "humanistes-animalistes"?
Opposer humanisme et animalisme, c’est finalement poser la question suivante : donner plus de droits aux animaux, est-ce réduire ceux des humains ? Matthieu Ricard répond : « prendre en compte la condition animale, c’est élever l’homme vers une humanité bien supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui”.
L’animalisme nous mène ainsi à un progrès civilisationnel majeur. La prise en compte des droits des animaux est la conséquence inéluctable du progrès des idées de justice et d’égalité qui ont marqué l’histoire humaine de ces derniers siècles. Il résulte de l’attention croissante de chacun pour les souffrances d’autrui.
Alors, pourquoi choisir ?
Pourquoi avoir choisi le V comme symbole ?
Parce que #Vie.
Parce que #Vegan.
Mais aussi, parce que #Vaillance, #Volonté, #Vérité, #Victoire…
Le triangle formé par le V est un symbole riche de significations : stabilité, équilibre, symbiose, féminin…Le triangle représente à lui seul 3 des éléments qui permettent la vie sur Terre : l’eau, la terre, le feu. On peut y voir aussi la symbiose entre cœur et raison, pouvoir et sagesse. Enfin, dans certaines sociétés, le triangle est connoté à la féminité. Dans l’antiquité, on représentait le sexe féminin par un triangle, pointe vers le bas.
Quelle place pour l'art dans ce projet ?
L’art fait partie intégrante du projet. Il est invité à se manifester sur le parcours par toute contribution libre en lien avec la relation homme-animal. Une installation sera prévue sur le parvis de l’Assemblée Nationale le 4 octobre 2020. En effet, il est essentiel que les animaux soient présents et représentés, puisqu’il s’agit bien de leurs droits fondamentaux pour lesquels nous oeuvrons.
Comment cette aventure est-elle financée ?
100% bibi.
Si vous voulez me soutenir, c’est par là.