Chaque jour, des milliers d’animaux sont violentés par nos propres institutions, dans l’indifférence générale ou presque. Depuis 2015, le code civil leur attribue la qualité d’être sensible, tout en les maintenant dans le régime des biens. Face à cette incohérence, il faut faire évoluer la loi.
77% des Français sont favorables à ce que la France inscrive aujourd’hui dans sa Constitution la protection des animaux, selon un sondage IFOP de 2018 (source : L214).
Aussi noble qu’il fut à l’époque, aucun projet de société ne peut plus se construire sur la vision anthopocentrée que nous avons appelée humanisme. Parce que la compassion ne peut pas s’arrêter à la frontière arbitraire de notre espèce, la constitution doit évoluer pour mieux protéger les animaux.
En marchant, je veux questionner la possibilité d’un nouvel humanisme. Un humanisme inclusif qui élargit sa définition à tous les êtres vivants : humains et non-humains. En marchant, je veux rencontrer les humain.e.s qui inventent chaque jour un projet de société dans laquelle la relation non-violente entre les êtres est un pilier fondateur.
En marchant, je veux porter au plus haut niveau de l’Etat le projet d’un droit constitutif adapté à nos connaissances actuelles sur le vivant. En marchant, je veux manifester les valeurs féminines, et reprendre ma place de gardienne de la Vie.
De Montpellier à Paris (octobre 2019-octobre 2020), viens cheminer avec moi sur les routes de France !
La marche est le moyen que j’ai choisi pour offrir aux individus qui se sentent concernés par le sort des animaux – tout en se sentant profondément impuissants – une opportunité de manifester leur soutien. Marcher ensemble nous permet de partager nos convictions, nous donne une place dans la société, aux côtés de nos frères et soeurs du vivant.
« Je me sens minuscule. Pourtant je sais mon acte puissant. C’est tout ce qu’il me reste, une puissance de coquelicot pour arrêter les tronçonneuses. » Sarah Roubato